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mandarine [ mɑ̃darin ] n. f.• 1773; esp. (naranja) mandarina « (orange) des mandarins »♦ Agrume plus petit que l'orange, doux et parfumé, produit par le mandarinier. La peau de la mandarine est plus épaisse et se détache plus facilement que celle de la clémentine.♢ Adj. inv. De couleur orange clair. Des bas mandarine.
● mandarine nom féminin (espagnol naranja mandarina, orange des mandarins) Fruit du mandarinier, sorte de petite orange douce, au parfum pénétrant, dont l'écorce est facile à décoller. ● mandarin, mandarine adjectif Propre aux mandarins.Mandarinen. f. et adj. inv. Fruit comestible du mandarinier, ressemblant à une petite orange.|| adj. inv. De couleur orange foncé. Des tissus mandarine.————————Mandarine(route) route du Viêt-nam, dont la construction fut décidée par l'empereur Gia Long afin de consolider son pouvoir dans un Viêt-nam réunifié du N. au S en 1802. Cette piste, modernisée et prolongée par les Français, relia Huê à Hanoi, à Saigon et à Phnom Penh.⇒MANDARINE, subst. fém.Fruit de couleur orangée, ayant la forme d'une sphère légèrement aplatie, plus petit, plus sucré et plus parfumé que l'orange. Mais surtout me délectèrent les mandarines très petites, dures comme des pommes d'api, à peau vert-orangé très fine et qui semble une peau de gant (GIDE, Feuillets, 1896, p. 101):• ♦ Les Citrus (...) qui vivent surtout dans les pays chauds, sont des arbustes, souvent épineux, aux feuilles à pétiole parfois ailé, luisantes, en général persistantes (...) le fruit est une baie, une hespéridie (...), dont le citron, l'orange, la mandarine, le pamplemousse, sont des exemples bien connus; on leur donne le nom commercial d'agrumes, c'est-à-dire fruits aigres, acides.Bot., 1960, p. 1014 [Encyclop. de la Pléiade].— P. méton. en emploi adj., inv. Qui a la couleur de la mandarine. Sa robe ajustée comme un épiderme mandarine semé de dessins noirs, d'un style étrusque (ARNOUX, Écoute, 1923, p. 160).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1773 «fruit du mandarinier» (BERNARDIN DE ST-PIERRE, Voyage à l'Ile de France, t. 1, p. 162 ds KÖNIG, p. 136); 2. 1902 «de couleur orange» (COLETTE, Cl. ménage, p. 275). Substantivation de l'adj. [orange] mandarine proprement «[orange] dont la couleur évoque celle des habits des mandarins, généralement jaune». Originaire de l'Asie orientale, la mandarine se répandit jusqu'en Égypte et à l'île Maurice (française à l'époque); le nom a donc dû exister en Asie avant d'arriver en Europe. Cf. FEW t. 20, pp. 104b-105a. Fréq. abs. littér.:44.DÉR. Mandarinier, subst. masc. Arbre fruitier, de la famille des Rutacées, originaire des pays d'Extrême-Orient, qui produit la mandarine. Il est, derrière le petit mur, une patrie de mandariniers et de citronniers où sera reçue ma promenade. Cependant nul n'habite en permanence ni l'odeur des citronniers, ni celle des mandariniers, ni le sourire (SAINT-EXUP., Citad., 1944, p. 894). — [
]. Att. ds Ac. dep. 1878. — 1re attest. 1867 (LITTRÉ), de mandarine, suff. -ier. —Fréq. abs. littér.: 10.BBG. — MACK. t. 2 1939, p. 276. — QUEM. DDL t. 12. — WEIL (A.). En marge d'un nouveau dict. R. Phil. fr. 1932, t. 45, pp. 27-28.mandarine [mɑ̃daʀin] n. f.ÉTYM. 1773, Bernardin de Saint-Pierre; esp. (naranja) mandarina « (orange) des mandarins ».❖1 Fruit du mandarinier, de forme analogue à l'orange, mais plus petit, doux et parfumé. ⇒ Agrume. || Mandarines et clémentines.1 À l'exemple de M. Hume, nous confondrons tous ces citrus (citrus nobilis, deliciosa et groupe des satsumas) sous la dénomination générale de mandariniers. Tous, en effet, ont une qualité commune : celle de produire des fruits à peau lâche se détachant très facilement de la pulpe et à graines à albumen vert. Le nom de mandarines donné à ces fruits semble attester la prééminence que les Chinois leur attribuaient sur les autres agrumes : ils étaient les premiers parmi les citrus comme le mandarin parmi ses concitoyens.P. Robert, les Agrumes dans le monde, p. 25.➪ tableau Noms de fruits.2 Par anal. Pop. ⇒ Sein.2 (…) une jeune brune habillée de liberty mandarine bordé de cygne blanc.Aragon, les Beaux Quartiers, II, V.3 Héroïquement dissimulée sous son fard mandarine, l'œil agrandi, une petite bouche rouge peinte sur sa bouche pâle, la femme récupère, grâce à son mensonge quotidien, une quotidienne dose d'endurance, et la fierté de n'avouer jamais (…)Colette, les Vrilles de la vigne, p. 130.➪ tableau Désignations de couleurs.❖DÉR. 2. Mandarin, mandarinier.
Encyclopédie Universelle. 2012.
